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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 09:10

Paco Ignacio Taibo II, Archanges. 12 histoires de révolutionnaires sans révolution possible, Métailié, Paris, 2012.

 

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Où classer le livre de Paco Ignacio Taibo II ? Ceux qui se piquent de littérature savent que ce dernier est un des plus grands romanciers mexicains contemporains. Mais Paco Ignacio Taibo II ne se cantonne pas au seul roman. Il est ainsi l'auteur de deux solides biographies, l'une de Che Guevara et la plus récente de Pancho Villa. Avec Archanges, il se place délibérément à la frontière entre les deux genres.


A travers la vie de douze militants révolutionnaires il essaye de restituer les luttes sociales, les grèves insurrectionnelles et les révolutions manquées du XX°siècle. Mais Paco Ignacio Taibo II ne s’intéresse pas aux vainqueurs, tels Lénine ou Mao, mais plutôt aux vaincus de l'Histoire ceux qui sont engloutis par les évènements puis disparaissent des mémoires et des monographies. Et c'est tout ce qui fait l’intérêt de ce livre : il raconte des destins méconnus voire inconnus.


La plupart des héros que campe Paco Ignacio Taibo II, nous les avons déjà aperçu dans certains ouvrages où leurs noms n'apparaissent qu'au détour d'une page voire d'une note. Ainsi de Larrisa Reisner, combattante dans la guerre civile russe, puis agent secret soviétique en Afghanistan. Elle part ensuite en Allemagne assisté aux échecs des insurrections communistes dont celle de Hambourg en 1923 sur laquelle elle livre un témoignage. Désabusée et encline à la dissidence face à l'évolution de l'URSS, elle meurt en 1926, à 34 ans dans un hopital de Moscou. Adolf Ioffe, premier ambassadeur des Soviet dans l'Allemagne de Guillaume II est un vieux bolchevik qui se suicide en 1927 pour dénoncer l'exclusion du comité central de Trotski. Il retrace le destin de Max Holz, révolutionnaire allemand qui après 1918 mène la lutte armée contre les autorités. Condamné, emprisonné, puis amnistié en 1927, il rejoint l'Union soviétique pour disparaître de manière « accidentelle » en 1933. Les socialistes sont représentés dans la galerie de Paco Ignacio Taibo II en la personne de Friedrich Adler, fils du leader social-démocrate Victor Adler. Encore adolescent, Friedrich assassine en 1916 un ministre pour pousser l'empereur François-Joseph à cesser la guerre.


Le Mexique n'est pas oublié dans la personne de l'anarchiste Sebastian San Vicente, des peintres Diego Rivera et David Siqueiros, du syndicaliste et maire d'Acapulco Juan Escudero, de l’agitateur Librado Rivera à Tampico. Ils dressent à travers eux un portrait du Mexique révolutionnaire de l'après 1918. C'est aussi le Mexique qui sert de décor à un épisode de la vie du célèbre anarchiste espagnol Buenaventura Durruti que raconte Paco Ignacio Taibo II.


Paco Ignacio Taibo II fait aussi le tour du monde. Un épisode se place dans l'Espagne de la guerre civile au moment de la bataille de Guadalajara en 1937 quand un volontaire italien des Brigades internationales se sert d'un modeste haut-parleur pour démoraliser les soldats fascistes italiens qui lui font face. Puis le lecteur part vers la Chine des années 1920 quand Peng Pai, jeune communiste organise les revendications des ouvriers agricoles. Quand en 1927, le Kuomintang rompt son alliance avec les communistes, Peng Pai est poursuivi. Arrêté, torturé il est assassiné en 1929. Plus original encore car bien moins connu le destin de Raul Diaz Arguelles, un Cubain, combattant de la guerilla avec Castro qui, devenu colonel, part en Angola en 1975 pour soutenir le mouvement révolutionnaire. Il meurt quand son char saute sur une mine.


Paco Ignacio Taibo II allie la verve du conteur au don du romancier pour redonner vie à des personnages et des situations, le tout s'appuyant sur une documentation historique ample. Il nous livre ainsi, à travers un foisonnement de destins singuliers, une histoire du mouvement révolutionnaire qui parfois se confond avec un roman d'aventures. Remercions Paco Ignacio Taibo II de nous faire découvrir ces semi-anonymes qui sont la chair même de l'Histoire.

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communismeetconflits - dans Divers
13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 07:23

Arno J. Mayer, Les Furies. Violence, vengeance, terreur aux temps de la Révolution française et de la Révolution russe, Fayard, Paris, 2002.

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Depuis une vingtaine d'années l'historiographie dominante, c'est à dire celle qui remplit les rayons des librairies et les pages des grands magazines d'histoire, n'est pas tendre avec les Révolutions française et russe. Pour en juger il suffit de relire les œuvres de deux de ses plus éminents représentants: François Furet et Richard Pipes. Pour ce courant où s'illustre aussi l'emblématique Livre noir du communisme, la violence révolutionnaire n'est ni accidentelle, ni le fruit de circonstances particulières mais plutôt l'essence même du phénomène révolutionnaire. Pour les tenants de cette école de pensée les dirigeants révolutionnaires attisent cette violence par idéologie, par volonté de faire plier le réel et de le contraindre à correspondre aux desseins utopiques espérés mais également par haine de leurs adversaires.


Arno Mayer, historien à Princeton, tempère cette analyse dans son livre qui se veut une étude comparative des révolutions françaises et russes, avec une idée simple: il ne peut y avoir de révolution sans contre-révolution ce qui entraine inévitablement un déchainement de violence qu'il nomme les Furies. L'explosion de haine et de violence qui surgit alors n'est pour lui que le résultat du choc sismique qui s'opère entre l'ordre ancien et le nouveau. Mayer met ainsi en avant ces acteurs trop souvent ignorés du moment révolutionnaire que sont les défenseurs de l'ancien régime.


Pour Arno Mayer ce combat entre les idées et les forces révolutionnaires et contre-révolutionnaires est donc le premier et le principal responsable de la violence que déclenchent les révolutions françaises et russes. Si cette affirmation semble tomber sous le coup du bon sens, elle contredit néanmoins fortement certains travaux publiés ces vingt dernières années qui affirment que les révolutionnaires inventèrent eux-même des complots contre-révolutionnaires et des adversaires mythiques dans le seul but de conforter leur pouvoir. Mayer affirme le contraire. Les révolutions françaises et russes ont affronté des ennemis bien réels et surtout déterminés. Et cet ennemi ce n'est pas seulement l'étroit cercle de la noblesse et des privilégiés mais souvent un mouvement social complet à l'instar des paysans de l'Ouest français en 1793. Cette dimension sociale rend ainsi la lutte encore plus acharnée et brutale. Arno Mayer note par exemple que dans les deux cas, en France et en Russie, une paysannerie attachée à son univers traditionnel, a formé la troupe de la contre-révolution contre des révolutions nait dans les villes. A ces conflits internes aux sociétés s'ajoute également une dimension internationale. Les principes universels dont se réclament ces révolutions, droits de l'Homme en France et internationalisme prolétarien en Russie éveillent rapidement la méfiance puis l'intervention des puissances étrangères.


Face à l'ensemble de ces adversaires, il n'est donc plus étonnant que les révolutionnaires utilisent la force, notamment dans les périodes où à la guerre civile s'ajoute la guerre avec le reste du monde dans un paroxysme de violence. Le syndrome de forteresse assiégée qui naît à ce moment tend même à se perpétuer et explique ainsi selon Mayer la logique des purges de 1936-1937 alors que l'URSS voit la montée de l'anticommunisme en Europe.


Arno Mayer reconnaît aussi qu'il existe dans chaque révolution un potentiel intrinsèque de violence indépendante des circonstances. Mais pour lui, il s'agit là avant tout du surgissement d'une violence archaïque, issue du passé où affleurent des décennies voire des siècles de ressentiments et de rancœurs. Dans les moments révolutionnaires où les pouvoirs établis s'effondrent ces inimitiés et haines anciennes quelle soit d'origine sociale, économiques ou religieuses, refont surface avec une ampleur décuplée par les bouleversements en cours. Une violence cathartique se déploie alors, celles des catholiques contre les protestants dans la région cévenole en 1790 ou encore celle des paysans russes contre les propriétaires terriens. Cette violence est aussi dissuasive et doit mettre en garde ceux qui voudraient choisir le camp adverse. Le cycle de violence et de vengeance qui s'enclenche alors est pour Mayer un retour à une prémodernité sauvage et non le symbole d'une volonté prométhéenne de défier les lois de la nature et de la société.


L'ouvrage d'Arno Mayer est salutaire. Il replace l'action révolutionnaire de 1789-1793 et 1917-1920 dans ses différents contextes et surtout il met en valeur cette figure fondamentale de la Révolution qu'est la Contre-Révolution. Le combat entre ses deux forces n'est autre qu'une lutte à mort d'autant plus cruelle qu'elle prend ses racines au cœur des différents clivages qui gangrènent les sociétés pré-révolutionnaires. On est ici bien loin des divagations sur la nature profondément criminelle de tout projet révolutionnaire. L'approche de Mayer rompt avec le consensus historiographique quasi-dominant et cette originalité, pour ne pas dire dissidence, justifie amplement la lecture des Furies, un ouvrage désormais incontournable pour mieux comprendre la passion révolutionnaire.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 08:04

Batailles et Blindés n°52, décembre 2012-janvier 2013.

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Le dernier numéro du magazine Batailles et Blindés a particulièrement fait l'objet de notre attention. D'abord signalons l'article de Boris Laurent sur l'opération Wintergewitter, c'est à dire la tentative réalisée par les troupes de Manstein pour libérer les soldats de Paulus enfermées dans Stalingrad. Malgré un certain parti pris en faveur des Allemands que l'auteur nuance parfois, l'article est bien écrit et possède une bibliographie d'une certaine consistance.

 

L'article qui a attiré notre attention et nous a poussé à nous procurer ce numéro est celui d'Alexandre Ashuraliev sur les plans du pacte de Varsovie en cas de conflit avec l'OTAN. Le sujet n'est pas neuf, même s'il est rarement traité dans les revues de vulgarisation et a déjà fait l'objet d'articles dans la presse au fur et à mesure des découvertes réalisées au sein des archives ,tant dans les pays de l'ancien pacte de Varsovie que dans ceux de l'OTAN. Nous renvoyons le lecteur pour cela sur le site du Cold War International History Project du centre Wilson aux États-Unis et surtout au site du Parallel History Project on Cooperative Security de l'université de Zurich qui a publié de nombreux documents et études sur le sujet  Alexandre Ashuraliev décrit de manière claire l'organisation du Pacte de Varsovie, les plans élaborés à l'époque de Brejnev pour envahir l'Europe de l'Ouest, la place des troupes des pays de l'Est au cotés de celle du grand frère soviétique. Des cartes et organigrammes complètent cette présentation générale. Voici donc un article de vulgarisation bien écrit mais qui manque cruellement d'une bibliographie alors que les titres en anglais il est vrai et les sites Internet ne manquent pas.

 

Signalons, même si nous sortons de notre domaine de prédilection, l'article de Stéphane Mantoux sur la guerre en Ossétie du sud en 2008. Voici un article sur un sujet jamais traité qui justifie à lui seul, l'existence de ce magazine. Même s'il est essentiellement descriptif, cet article permet de connaître une réalité qui me semble avoir souffert d'une certaine désinformation. En effet alors que je croyais jusqu'à maintenant que les Russes avaient attaqué la petite Géorgie, rejouant le scénario de David et Goliath, j’apprends là que ce sont les Géorgiens qui ont commencé les hostilités. L'article de Stéphane Mantoux est donc indispensable pour connaître, de manière claire et informée, les tenants et le déroulement d'un conflit récent et pas si lointain géographiquement. Des articles de cette qualité sur des sujets aussi originaux et je suis prêt à m'abonner à ce magazine, certainement le meilleur dans sa spécialité.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 10:16

Nous n'avons pas ici l'habitude de chroniquer les différents magazines qui constituent l'essentiel de la presse d'histoire militaire grand public. L'abondance de titres et le cout de l'acquisition de ces parutions rendent la tache presque impossible. Malgré cela, nous tenons désormais à faire connaitre les titres qui publient des articles concernant "l'histoire militaire du communisme". Il s'agit encore trop souvent de travaux concernant la guerre germano-soviétique de 1941-1945 et nous ne pouvons qu'encourager ces publications à se diversifier.


n51.jpgNous tenons à mettre à l'honneur le magasine Batailles et Blindés n°51 d'octobre-novembre 2012. L'article de Yann Mahé sur la bataille de Bautzen est d'une excellente facture. Il succombe peu au désormais célébre German Bias, donnant à voir le point de vue de la 52° armée soviétique et de la 2° armée polonaise. Le travail d'Albert Grandolini sur l'armée blindée nord-vietnamienne entre 1972 et 1975 est quant à lui remarquable. S'appuyant sur des archives vietnamiennes, l'auteur s'applique à éclairer un aspect largement méconnu de la guerre du Vietnam, loin du cliché du soldat vietnamien sans chaussure et mal armé. Signalons que ces deux articles dispose chacun d'une bibliographie, gage de sérieux et point de départ pour ceux qui veulent approfondir les sujets traités.


Ligne-de-front-Magazine-39-213x300.jpgL'article d'Alexandre Thers sur la bataille de Demyansk en 1942, paru dans Ligne de front n°39 est lui aussi de qualité. L'exposé est clair, les illustrations de qualité et les cartes lisibles. Seul bémol, mais de taille, l'absence de bibliographie. Sans allez chercher dans des ouvrages anciens ou en russes, il aurait été souhaitable de citer au moins l'ouvrage de Robert Forczyk sur cette bataille et publié chez Osprey en juin 2012.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 12:47

 

merci.jpgLe 21 novembre, Stéphane Mantoux auteur du site Historicoblog(3) puis le 26 novembre le lieutenant-colonel Rémy Porte du blog Guerres et conflits ont eu la gentillesse de consacrer un billet pour présenter Communisme, violence et conflits. Nous les en remercions chaleureusement.

Qu'ils sachent que l’intérêt qu'ils portent à notre blog est pour nous plus qu'un encouragement. Nous ne pouvons que recommander à ceux qui nous lisent de suivre régulièrement Historicoblog (3) et Guerres et conflits, deux blogs incontournables dans le domaine de l'histoire militaire où la compétence et la rigueur des auteurs sont toujours mises au service de la clarté et de la richesse des articles, compte-rendus, fiches de lecture et chroniques proposées.

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 09:23

Afin de faciliter la visite de ce blog une nouvelle rubrique vient de voir le jour. Nommée "Etudes historiques", elle regroupe l'ensemble des travaux historiques que votre serviteur publie de manière, hélas, irrégulière sur ce blog, le dernier traitant de l'histoire des fusiliers lettons.

Pour mettre l'eau à la bouche de nos lecteurs nous pouvons d'ores et déjà dévoiler les sujets des articles en préparation: la guerre entre la Hongrie soviétique et la Roumanie en 1919, les formations polonaises de l'Armée rouge pendant la guerre civile russe, les centuries prolétariennes allemandes, les combats dans Berlin en janvier 1919, le débarquement de la Baie des Cochons en 1961.

En attendant, nous vous souhaitons une bonne lecture.

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 14:31

champs-de-bataille-seconde-guerre-mondiale-21-couv.jpg Signalons dans le numéro 21 du magazine Champs de Bataille-Seconde Guerre Mondiale deux articles concernant l'armée soviétique. Le premier est un article de facture classique, signé par Vincent Bernard. Il retrace de maniére solide les différentes phases de la bataille de Stalingrad depuis l'été 1942 jusqu'à janvier 1943. Le second article, de la plume de Nicolas Pontic, est particuliérement interessant puisqu'il s'agit  de retracer l'évolution des unités blindées soviétiques entre 1932 et 1945 en analysant les doctrines qui sous-tendent la place de l'arme blindée dans le dispositif militaire de l'Armée rouge.

 

 

 

 

 

 

2guerremondiale046.jpgLe numéro 46 de 2°Guerre Mondiale nous livre un éclairant article de Vincent Bernard qui analyse les conséquence géo-stratégique de la bataille de Stalingrad. Dans la meme livraison il convient de noter l'article de Franck Ségretain sur le role du Parti communiste français de 1939 à 1943. Il s'agit  là d'une synthèse particulièrement claire sur un moment clef de l'histoire du PCF.

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 14:29

l-paco-archanges.jpgPaco Ignacio Taibo II, Archanges, 12 histoires de révolutionnaires sans révolution possible, Metailié, Paris, 2012.

 

 Présentation de l'éditeur:

Douze histoires de défaites terribles mais héroïques, qui parlent de la ténacité, du respect des principes, de la politique comme morale tragique.

« C’est clair, touchant, passionnant. Toute biographie historique est aussi un rêve et une reconstruction sentimentale. »
Philippe Lançon, Libération

« Oscillant avec humour entre Karl et Harpo Marx, l'Hispano-Mexicain Paco Ignacio Taibo II ressuscite des héros révolutionnaires à travers ses romans fous et ses biographies. On s'arrache ses livres dans toute l'Amérique latine. »
Olivier Le Naire, L’Express

« Avec Archanges, l'auteur livre un nouvel ouvrage admirable, dans la lignée profondément humaine de son excellent Ernesto Guevara connu aussi comme le Che. Un livre qui vient rendre hommage à ces héros oubliés car comme il l'explique dans sa préface : Il n'y a de meilleur hommage que le souvenir, il n'y a de vrai culte que la mémoire critique ; il n'y a d'autre amour que la complicité dans leurs obsessions. Tout est rêve et presque tout vire au cauchemar. »
Jean Marie Wynants, Le Soir

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 10:14

Les éditions Les Bons Caractères ont fait paraitre en 2011 trois livres très différents chacun mais qui touchent de prés aux rapports entre communisme et violence.

 

Väinö Linna, Les gardes rouges de Tampere, Les Bons Caractères, Paris, 2011. Ce roman écrit aux débuts des années 1960 a pour cadre la guerre civile finlandaise de 1918 dont il décrit minutieusement le déroulement.

 

Georges Kaldy, Hongrie 1956, un soulèvement populaire, une insurrection ouvrière, une révolution brisée, Les Bons Caractères, Paris, 2011.

 

Bruno Paleni, Italie 1919-1920. Les deux années rouges. Fascisme ou révolution ?, Les Bons Caractères, Paris, 2011. Signalons que ce petit ouvrage contient quelques pages sur les formations militaires ouvrières de l'époque.

 

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Présentation

  • : Communisme, violence, conflits
  • : Blog destiné à publier des articles et travaux historiques concernant les relations entre communisme et violence au XX°siècle. Ce blog est ouvert à ceux qui voudront publier articles, notes, annonces de publications, de colloques ou autres concernant ce champs d'étude historique.
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GuideICSerge Wolikow, Alexandre Courban, David François, Christian Oppetit, Guide des archives de l'Internationale communiste, 1919-1943, Archives nationales-MSH Dijon, Paris-Dijon, 2009. 

9782749110356Serge Wolikow (sld), Pierre Sémard, Le Cherche-Midi, Paris, 2007, (Rédaction du chapitre "La mise à l'écart (1929-1932)")

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