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11 août 2016 4 11 /08 /août /2016 07:00

Carlo Feltrinelli, Senior Service, Christian Bourgeois Editeur, 2001.

Feltrinelli, l’amour de la littérature et de la révolution

En mars 1972, Giangiacomo Feltrinelli, grand éditeur italien et révolutionnaire clandestin trouve la mort au pied d’un pylône électrique dans l’explosion d’une bombe qu’il avait déposée. Dans ans auparavant, il a écrit une lettre à son fils, Carlo qui fête ses 8 ans, pour lui expliquer les raisons de son absence, son combat en faveur des ouvriers et contre l’injustice et le fascisme. Trente ans plus tard, ce fils, après une minutieuse enquête, raconte le destin de ce père, un homme qui fut animé à la fois par la passion des livres et de la révolution.

Feltrinelli voit le jour à Milan en 1926 au sein d’une des familles les plus fortunées d’Italie, son père est un industriel et un financier tandis que sa mère est la fille d’un banquier. Il grandit dans un milieu privilégié, voyage beaucoup et fréquente la famille royale italienne. Il découvre néanmoins la condition ouvrière au contact des employés qui travaillent pour sa famille.

Il rejoint en 1944, les troupes italiennes qui combattent les Allemands et commence à lire Marx. Un an plus tard, il rejoint le Parti communiste italien à qui il fournit des renseignements sur les milieux monarchistes que fréquente sa mère. C’est aussi à cette période qu’il hérite de la fortune de son père ce qui lui permet de faire de généreux dons au PCI et de préparer un grand projet culturel, une bibliothèque rassemblant des documents sur l’histoire du mouvement ouvrier.

Quelque temps plus tard, Feltrinelli fonde une maison d’édition qui connaît rapidement le succès en publiant Lampedusa, Borges, Lessing, Kerouac, Garcia Marquez mais également Che Guevara. Mais ce qui donne à Feltrinelli une renommée mondiale, c’est la publication du Docteur Jivago de Pasternak dont il acquiert les droits pour l’ensemble de la planète à l’exception de l’URSS où le livre ne sera publié qu’en 1989.

L’auteur consacre une grande partie de son livre aux relations compliquées entretenues entre Feltrinelli et Pasternak et donne de larges extraits de leurs correspondances dont une partie fut interceptée par le KGB. Si le Docteur Jivago est un succès mondial, l’obstination et les subterfuges déployés par Feltrinelli pour parvenir à le publier, malgré les réticences des autorités soviétiques, marque une première faille dans les relations entre l’éditeur et le PCI. L’invasion de la Hongrie par les blindés soviétiques en 1956 conduit finalement à la rupture et en 1958, Feltrinelli n’est plus membre du PCI.

En 1959, Feltrinelli se rend à Cuba pour essayer de persuader Fidel Castro de rédiger ses mémoires. Il devient aussi l’ami de Che Guevara et défend les luttes de libération nationale des pays du tiers-monde. Sur le plan éditorial, il publie les auteurs du Groupe 63 qui réunit des écrivains d’avant-garde mais également la revue Tricontinentale. Feltrinelli, devenu l’une des figures du gauchisme culturel des années 1960, son destin bascule en même temps que l’Italie entre dans les années de plomb. Il noue des contacts avec des militants gauchistes dont Renato Curcio l’un des fondateurs des Brigades rouges et alors que l’Italie connaît ses premiers attentats dont Feltrinelli est accusé d’être l’inspirateur.

Persuadé que l’Italie est à la veille d’une prise de pouvoir par le fascisme, il prend le chemin de la lutte armée et devient clandestin. Il vit alors dans la solitude, achetant des armes et des appartements pour en faire des planques et nouant des liens avec de petits groupes clandestins d’extrême-gauche pour lesquelles il fabrique de manière artisanale des bombes. C’est l’une d’entre elles d’ailleurs qui le tue en 1972 dans des circonstances mystérieuses.

Insaisissable et inclassable, le destin de Giangiacomo Feltrinelli rend compte d’une époque marquée par la passion politique où un millionnaire rouge pouvait mourir pour ses idées.

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communismeetconflits - dans Communisme italien Terrorisme Extrême-gauche Italie
15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 10:28

Gianni Donno, La Gladio rossa del PCI, (1945-1967), Rubbettino editore, 2001.

 

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L'Italie a été l'un des champs clos de la guerre froide où les antagonismes idéologiques ont pris souvent des formes violentes extrêmes mettant en péril une jeune démocratie encore fragile. Le souvenir des années de plomb où le terrorisme néo-fasciste le dispute à celui de l'extrême-gauche est le symbole de cette lutte impitoyable. La place centrale de ces années de plomb qui gross-modo correspondent aux années 1970 a occulté que durant les deux premières décennies de la République italienne le danger pour la démocratie est venue du communisme italien.


Il est vrai que l'historiographie est fortement inspirée par le paradigme de duplicité théorisé par Palmiro Togliatti qui est une méthode qui permet de gérer l'impatience insurrectionnelle de la base militante, reflet de la dualité du Parti communiste italien (PCI) ou à une aile révolutionnaire s'oppose une aile politique. La domination de cette dernière, qu'incarne d'ailleurs Togliatti, a mis dans l'ombre les activités et les structures insurrectionnelles du PCI.


Il revient à Gianni Donno de publier un certain nombre de documents, principalement issus des archives des forces de sécurités italiennes y compris les rapports et circulaires du PCI, sur l'existence de l'appareil paramilitaire communiste du PCI. Donno explique d'abord que les communistes italiens ont longtemps nié l'existence d'un tel appareil avant que l'ouverture des archives soviétiques ne les oblige a reconnaître la vérité qu'ils ont tenté de minimiser en affirmant que cet appareil avait été dissous en 1953 sur décision de Giorgio Amendola. Mais Donno qui affirme que cet appareil a fonctionné au moins jusqu'en 1967.


Il est incontestable que les communistes ont, jusqu'en 1948, envisagé l’hypothèse d'une insurrection armée pour s'emparer du pouvoir et se sont dotés d'une organisation clandestine pour cette tache. Après 1955, et la signature du Pacte de Varsovie, l'appareil militaire du PCI se compose d'équipes secrètes de spécialistes formés dans les pays de l'Est, surtout en Tchécoslovaquie, qui doivent pratiquer le sabotage et la guérilla. Le but de cette structure est insurrectionnel, il s'agit d’être prêt pour la Révolution, mais aussi d'agir comme une cinquième colonne en cas de conflits entre les deux blocs.


Si les documents que présentent Donno sont irréprochables il n'en est pas de même du traitement qu'il leur fait subir. Il n'y a aucune analyse du poids de l'organisation paramilitaire au sein du PCI, ni de son évolution et encore moins des tensions qui ont pu exister entre l'action subversive et une stratégie politique modérée. Donno veut montrer avant tout que le PCI a conservé jusqu'en 1967 un appareil militaire qui représenta la plus sérieuse menace contre la démocratie italienne. Il va meme jusqu'à affirmer que parmi les communistes italiens ayant reçu une formation militaire en Tchécoslovaquie se trouve un certains nombre de futurs membres des Brigades rouges.


Le contexte dans lequel Donno a réalisé son travail fait peser un sérieux doute sur les analyses de Donno ainsi que sur sa sélection de documents. Il a réalisé ses recherches en tant que consultant pour la commission Mithrokine qui fut instituée en 2002 pour enquêter sur les liens entre les services soviétiques et les hommes politiques italiens. Cette commission, qui fut supprimée en 2006 sans avoir démontré l'existence de liens a surtout fait l'actualité pour ses tentatives de discréditer les opposants à Silvio Berlusconi, notamment Romano Prodi, accusé d'avoir été un agent du KGB. Le titre de l'ouvrage, qui fait ouvertement référence aux réseaux des Stay-Behinds, est à lui seul un marqueur idéologique.


Si le livre de Donno fournit une base documentaire de qualité pour répondre à certaines questions sur la « politique militaire » du PCI, le contexte de rédaction de l'ouvrage invite le lecteur à exercer un œil critique sur les conclusions de l'auteur.

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communismeetconflits - dans Communisme italien
20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 09:12

Karl Laske, La mémoire du plomb, Stock, Paris, 2012.

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Karl Laske, journaliste à Médiapart, nous livre ici une enquête fouillée sur le destin de Cesare Battisti, ancien activiste d'extrême-gauche italien qui nous entraine successivement de l'Italie des années 1970 à la France mitterrandienne.


Tout commence donc dans le pays natal de Battisti, cette Italie des années de plomb où le jeune homme découvre tout à la fois la politique, le marxisme et l'activisme. Battisti est d'abord un petit délinquant qui vit de vols et connait régulièrement la prison. C'est là dans les geôles qu'il se familiarise avec des militants gauchistes qui l'influencent fortement. De nouveau libéré en 1976, il entre dans la clandestinité pour militer au sein d'un groupuscule, les Prolétaires armés pour le communisme. Au sein de cette organisation peu structurée son expérience de délinquant est un atout au moment où le groupe se lance dans la lutte armée. Et sur ce point les Prolétaires armés se montrent plus redoutables que les célèbres Brigades rouges.


Le groupe se lance dans des attaques à main armée pour financer la clandestinité, mais, plus terrible, il revendique quatre assassinats : celui d'un bijoutier, d'un gardien de prison, d'un boucher, d'un policier. Et puis il y a la pratique de la « jambisation », c'est à dire le fait de tirer des coups de feu dans les jambes des cibles, une sorte de punition en-deça de l’exécution mortelle. Une folie terroriste difficilement justifiable qui court au long des années d'activité des Prolétaires armés, c'est à dire 1978-1979.


Battisti est arrêté en 1979 puis condamné en 1981 pour appartenance à une organisation terroriste. Mais en octobre 1981 ce qui reste des Prolétaires armés organise son évasion. Battisti parvient alors à rejoindre le Mexique puis trouve refuge en France en 1985 où la gauche est depuis mai 1981 au pouvoir. François Mitterrand s'est alors engagé à ne pas extrader les anciens activistes gauchistes italiens ayant renoncé à la violence à l'exception de ceux poursuivis pour assassinat. Battisiti, qui est condamné par contumace par la justice italienne pour quatre assassinats, ne remplit pas cette dernière condition. Et les autorités françaises le savent puisque, comme le révèle le livre, Robert Badinter, Garde des Sceaux, exclut, dans une note d'avril 1983, Battisti du bénéfice de la doctrine Mitterrand. Pourtant l'ancien activiste va malgré tout profiter du droit d'asile pendant prés de vingt ans.


Battisti ne fait ensuite plus parler de lui qu'en tant qu'auteur de romans policiers. Le scandale n'éclate qu'en février 2004 avec son arrestation en vue de son extradition vers l'Italie. Alors, au nom de la parole donnée par Mitterrand, des intellectuels, des artistes mais également des personnalités politiques de gauche se mobilisent pour empêcher l'extradition. Français Hollande lui même rend visite à Battisti la prison de la Santé et demande que soit respectée la jurisprudence Mitterrand alors qu'il en a toujours été exclu.


Karl Laske établit tout à la fois et de manière argumentée la culpabilité de Battisti concernant les actes lui ayant valu une condamnation à perpétuité mais aussi la supercherie qui a consisté à lui appliquer la jurisprudence Mitterrand alors qu'il en a été nominalement exclu. L'aveuglement de la gauche française sur ce, cas est d'autant plus stupéfiant que pour la gauche italienne le cas Battisti n'en est pas un. Même l'extrême-gauche italienne reconnaît sa culpabilité. Faut-il souligner au passage que l'Italie est un pays qui n'est pas moins démocratique que la France et où la justice n'a guère à recevoir de leçon de sa consœur française.


Les faits que révèle le livre parlent d'eux-même et érode sérieusement le mythe du héros révolutionnaire romantique à laquelle succombe encore une partie de la gauche française. Ajoutons qu'à la différence de nombreux anciens terroristes gauchistes, Battisti n'a jamais effectué un véritable examen de conscience en se repentant ou en se dissociant de la lutte armée. Cet ancien « révolutionnaire » égaré a profité en mars 2004 d'une décision de libération provisoire pour quitter clandestinement la France et se réfugier au Brésil où le président Lula lui a accordé l'asile politique en 2011.

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communismeetconflits - dans Communisme italien
3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 09:04

Adriano Sofri, Les ailes de plomb, Verdier, Paris, 2010.

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Le livre d'Adriano Sofri n'est pas un livre d'histoire, ni même un témoignage mais un roman. Pourtant c'est là une espèce de roman particulier puisque l'auteur relate des faits réels en s'appuyant sur la presse de l'époque mais surtout sur le dossier de l'affaire judiciaire.


L'histoire débute dans la nuit du 15 au 16 décembre 1969 dans un commissariat de Milan avec la mort d'un militant anarchiste Giuseppe Pinelli, tombé d'un bureau au 4° étage après trois jours d'interrogatoire. Pinelli a été emprisonné car la police le soupçonne alors d’être le responsable de l'attentat de la Piazza Fontana, le 12 décembre 1969, qui marque l'entrée de l'Italie dans ce que l'on nomme les années de plomb. En 1972, l'inspecteur Calabresi, qui pour l'extreme-gauche est l'assassin de Pinelli, est exécuté par le groupe Lotta Continua. En tant que dirigeant de ce groupuscule terroriste, Adriano Sofri fut condamnée par la justice italienne à 22 ans de prison en 1997.


Sofri reprend l'enquête sur la mort de Giuseppe Pinelli, un fervent libertaire mais surtout un adversaire de la violence. A cet homme, face lumineuse de l'anarchie s'oppose une face sombre, celle de Pietro Valpreda, un partisan de l'action violente par les bombes, à la Ravachol.


Les liens entre les deux hommes poussent la police à les accuser tous deux d'un attentat qui fit 12 morts et 88 blessés et dont ils sont innocents car l'on sait depuis qu'il fut l'œuvre de l'extrême-droite. Pour Sofri, la thèse du suicide d'un Pinelli, qui acculé par la police à avouer l'horreur, se serait défenestrée, ne tient pas. Les conclusions du juge D'Ambrosio pour qui Pinelli a été victime d'un malaise lui semblent encore plus ridicule.


Sofri pointe alors un certain nombre d'irrégularités. La durée de la garde à vue de Pinelli est illégale. Après la chute du militant libertaire aucun des policiers présents dans la pièce ne s’est précipité dans la cour et la première déposition de chacun est étonnamment concordante, au mot près. Et puis il y a le mystère de la chaussure. Une dès chaussures de Pinelli serait restée dans la main d’un policier qui a tenté de l’arrêter au moment fatal. D’après certains elle était par terre à côté du corps. Mais Pinelli est arrivé à l’hôpital avec les deux chaussures, les siennes ? Si peu à peu, Sofri accumulent les éléments accusant des policiers, qui au bout de plusieurs jours n'avaient pas réussi à obtenir des aveux, il ne porte aucune accusation personnelle et conclu son ouvrage de curieuses manières en affirmant qu'il ne sait pas ce qui s'est passé dans le commissariat de Milan avant et pendant la chute de Pinelli.


Sans jamais être catégorique, Sofri distille pourtant peu à peu sa vérité, sur les raisons de la mort de Pinelli mais surtout sur le climat de l'époque, époque de radicalisation révolutionnaire, où des ouvriers et étudiants firent le choix de la lutte armée. Et ce choix fut alimenté par une presse révolutionnaire où les appels au meurtre étaient fréquents. Sofri, dirigeant à l'époque du journal de Lotta Continua, avoue sa responsabilité dans l'émergence de cette violence des mots qui se transforme rapidement en violence tout court.


La lecture attentive du livre montre que Sofri a réalisé un vrai travail d'enquête, décortiquant les milliers de pages des actes des instructions et des procès, prouvant que les explications de la police et de la justice n'étaient que de vaines manipulations. Mais surtout l'auteur nous invite à une réflexion sur la puissance des mots en se demandant comment la langue de l'émancipation, de la lutte pour la justice peut se transformer et devenir appel au meurtre et au terrorisme.

 

Et cette réflexion dépasse de loin le cadre de l'Italie des années 1970 puisqu'elle touche l'ensemble de l'histoire du discours révolutionnaire. Elle est aussi contemporaine au moment où la crise économique est un prodigieux accélérateur de radicalisation des esprits.

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communismeetconflits - dans Communisme italien
28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 14:04

Voici quelques ouvrages concernant ces formations paramilitaires antifascistes quasiment inconnues en France.

41QA9ax-brL. SL500 AA240Eros Francescangeli, Arditi del Popolo. Argo Secondari e la prima organizzasione antifascista (1917-1922), Odradek, Rome, 2000.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

31xtJgobMZL._SL500_AA240_.jpgMarco Rossi, Arditi, non gendarmi ! Dalle trincee alle barricate: arditismo di guerre e arditi del popolo (1917(1922), BFS, Pise, 2011.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

41VOiejNdlL._SL500_AA240_.jpgIvan Fuschini, Gli Arditi del popolo, Longo, Ravenne, 1994.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2011_04_03_arditi_del_popolo.jpg Andrea Staid, Gli arditi del popolo. La prima lotta armata contro il fascismo 1921-1922, La Rivolta, Raguse, 2007. (Point de vue anarchiste sur les arditi del popolo).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

34136.jpg Luigi Balsamini, Gli arditi del popolo. Dalla guerra alla difesa del popolo contra le violenze fasciste, Galzerano, Salerne, 2003

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

84-122-large.jpgSilvio Antonini, Farmo a fassela. Gli arditi del popolo nella città di Viterbo e nell'Alto Lazio (1921-1925), Sette Città, Viterbe, 2008.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

31ghCC9ByGL._SL500_AA240_.jpgValerio Gentili, Roma combattente. Dal biennio rosso agli arditi del popolo, la storia mai racontata degli uomini e degli organizzasioni che inventarono la lotta armata in Italia, Castelvecchi, Rome, 2010. (Les ouvrages de Valerio Gentili s'inscrivent dans une vision militante antifasciste radicale)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

41QfCm437BL._SL500_AA240_.jpgValerio Gentili, La legione romana degli arditi del popolo, Purple Press, Rome, 2009.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En Français:

pino-caccuchi.jpgPino Cacucci, Oltretorrente, Bourgeois éditeur, Paris, 2005. (Ce roman traduit de l'italien raconte le siège par les chemises noires fascistes d'un quartier populaire de Parme défendu par les Arditi del Popolo dirigés par Guido Picelli).

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communismeetconflits - dans Communisme italien
5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 11:13

Valerio Gentili, Bastardi senza storia. Dagli Arditi del popolo ai combattenti rossi dei Prima Linea: la storia rimossa dell'antifascismo europeo, Castelvecchi, Rome, 2011, 184 pp.

 

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Valerio Gentili, Roma Combattente. Dal "biennio rosso" agli Arditi del Popolo, la storia mai racontata degli uomini e delle organizzazioni che inventarono la lotta armata in Italia, Castelvecchi, Rome, 2010, 288 pp.

 

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communismeetconflits - dans Communisme italien

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  • : Communisme, violence, conflits
  • : Blog destiné à publier des articles et travaux historiques concernant les relations entre communisme et violence au XX°siècle. Ce blog est ouvert à ceux qui voudront publier articles, notes, annonces de publications, de colloques ou autres concernant ce champs d'étude historique.
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GuideICSerge Wolikow, Alexandre Courban, David François, Christian Oppetit, Guide des archives de l'Internationale communiste, 1919-1943, Archives nationales-MSH Dijon, Paris-Dijon, 2009. 

9782749110356Serge Wolikow (sld), Pierre Sémard, Le Cherche-Midi, Paris, 2007, (Rédaction du chapitre "La mise à l'écart (1929-1932)")

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